
Frédéric Berne, un vigneron engagé
Né en 1985 aux Ardillats, Frédéric Berne est un enfant du Beaujolais. Issu d’une famille paysanne, il a grandi au cœur des terres viticoles, développant très tôt une passion pour l’agriculture et la viticulture. Après un Bac professionnel en œnologie et viticulture, il s’installe en 2014 à Lantignié, au Château des Vergers, où il cultive 13 hectares de vigne produisant plusieurs crus emblématiques : Morgon, Chiroubles, Régnié et Moulin-à-Vent.
Convaincu de l’importance de préserver les sols et la biodiversité, Frédéric convertit rapidement son domaine en agriculture biologique, puis pousse encore plus loin la démarche en adoptant l’agroécologie. Son objectif : restaurer la vitalité des sols et favoriser un équilibre naturel dans ses vignes. En une décennie, il constate avec satisfaction les effets positifs de cette transition, observant une régénération rapide de la nature et une amélioration de la qualité des cultures.
Dans cette dynamique, il co-crée l’association "Vignerons du Vivant en Beaujolais", qui réunit aujourd’hui 22 viticulteurs prêts à s’engager dans une transition vers l’agroécologie. Il est également fondateur de la démarche "Vignerons et Terroirs de Lantignié" qui met en avant la qualité des terroirs de Lantignié avec un volet environnemental afin de préserver la biodiversité, d'améliorer la fertilité des sols et d'avoir des plantes en bonne santé afin d’offrir le meilleur de leurs terroirs.
Passionné par son métier, Frédéric aime partager son savoir et son attachement au terroir. Il développe l’œnotourisme sur son domaine en proposant des visites, des dégustations, des balades et même une chasse au trésor pour faire découvrir autrement le Beaujolais. Pour lui, cette région est bien plus qu’un vignoble : c’est un paysage unique à valoriser.
Dès les débuts de la démarche Géoparc, il s’implique activement dans l’obtention du label UNESCO et devient l’un des premiers ambassadeurs du projet. Aujourd’hui Géopartenaire, il intègre la richesse des sols et la géologie dans ses visites et sensibilise ses visiteurs à cet héritage.
Les rencontres proposées par le Géoparc lui ont également permis de nouer des liens avec d’autres passionnés du territoire, comme Eddy Bardin, avec qui il a récemment conçu une visite sur les plantes sauvages présentes dans et autour des vignes.
Chaque jour, le contact avec la nature et les rencontres qu’il suscite renforcent la conviction de Frédéric : le Beaujolais est une terre vivante, à préserver et à faire rayonner. Et c’est avec enthousiasme qu’il continue de transmettre cette passion à travers son métier et son engagement au sein du Géoparc Beaujolais.
Crédit photo : Benoît Giraud