
Daniel Mathieu : un partenaire engagé et passionné
Originaire de Vauxrenard, où il a vu le jour en 1950, Daniel Mathieu est attaché à sa terre natale. Après une scolarité à Villié-Morgon, il poursuit ses études dans le domaine scientifique : d'abord en mathématiques à Lyon, puis en chimie à l’École Centrale de Paris. Cette formation l'amène à se lancer très tôt dans une carrière au sein des industries chimiques et de l’énergie nucléaire, notamment comme chercheur au Commissariat à l’énergie atomique en région parisienne, puis dans la vallée du Rhône pour le traitement des combustibles nucléaires. En 1998, Daniel décide de quitter ce secteur pour explorer de nouveaux horizons.
Son parcours le conduit alors à Montpellier, où il rejoint une agence dédiée au développement économique des PME et PMI. Ce poste lui permet de sillonner les territoires du sud de la France, des Pyrénées orientales jusqu’aux confins de la Lozère, mais surtout de rencontrer et d’accompagner des porteurs de projets qu’il aide dans leur recherche de financements mais également dans le domaine scientifique. C'est durant cette période qu’il s’engage auprès des Écologistes de l’Euzière, une association qui lui transmet une sensibilité accrue aux enjeux environnementaux et l’initie à la botanique.
Fort de cette expérience, Daniel part alors dans la Drôme pour diriger un pôle de compétitivité spécialisé dans les écotechnologies, où il fait la promotion de procédés innovants dans des domaines variés comme l’agriculture, la cosmétique, l’environnement. Une fois de plus, ce rôle lui permet de multiplier les rencontres enrichissantes.
Anticipant sa retraite, Daniel choisit, à 50 ans de travailler à temps partiel pour se consacrer à un projet personnel : la création de Tela Botanica, le réseau des botanistes francophones. Pour mettre à bien ce projet, Daniel s’est lancé un défi : découvrir une plante par jour pendant un an. Résultat : il réussit à connaître 350 plantes en une année. S’impliquant de plus en plus dans ce domaine, Daniel constate que les botanistes communiquent peu entre eux. Il profite de l’essor d’Internet pour créer un site internet et des groupes de discussion thématiques. Grâce aux contributions collaboratives, Tela Botanica devient rapidement une base de données incontournable, utilisée notamment par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
En 2010, après avoir pris sa retraite, Daniel reste président de Tela Botanica jusqu’en 2020, avant de revenir à Vauxrenard pour s’investir pleinement dans son territoire natal. Toujours animé par sa passion pour la nature et son esprit de transmission, il prend la présidence du collectif de la Pierre de Saint-Martin (sentiers de randonnées, géosite des Aiguillettes…), gère un groupement forestier familial de 30 hectares et participe activement à plusieurs associations locales : Vignerons Vivants du Beaujolais, Itinéraire Paysage et Patrimoine, ainsi qu’Histoire et Généalogie en Beaujolais.
Membre du comité de pilotage du Géoparc Beaujolais, Daniel met son expertise et sa curiosité sans limite au service de projets ambitieux, contribuant ainsi à la préservation et à la valorisation des richesses naturelles et culturelles de la région. Un partenaire exemplaire et inspirant pour tous ceux qui œuvrent en faveur du développement durable du Beaujolais.